AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET BÂTIMENTS PRIVÉS ET PUBLICS
VISION
Le rôle de la Commune en matière d’aménagement du territoire est de première importance. Il lui revient d’effectuer la gestion quotidienne de son développement urbanistique : les permis d’urbanisme, d’urbanisation, permis d’environnement, permis uniques et permis d’autorisation commerciale, en se référant aux lignes directrices du Schéma de Développement du Territoire.
La Commune mène aussi des opérations d’aménagement actif de longue haleine, qui apportent énormément à l’amélioration de son cadre de vie : revitalisation et rénovation urbaine, activation des sites à réaménager et des friches, lutte contre les logements inoccupés, renaturation des abords des cours d’eau, développement d’îlots de fraîcheur dans l’espace public, rénovation et restauration exemplaires des bâtiments communaux et infrastructures publiques.
La Commune développe une vision propre de l’aménagement (du ménagement !) de son territoire. A cette fin, elle se dote d’outils de planification indicatifs prévus par le CoDT. Le Schéma de Développement Communal, le Schéma d’Orientation Local et le Guide Communal d’Urbanisme ont pour vocation de l’aider à dépasser l’exercice de son pouvoir d’exécution – la délivrance des permis – pour développer un véritable cadre cohérent, à l’intérieur duquel elle pourra exercer son pouvoir d’initiative, pour orienter les projets privés plutôt que de se laisser simplement porter par ceux-ci.
Délivrance des permis, aménagement actif, planification indicative, chacune de ces trois échelles d’intervention donne à la Commune l’occasion :
- d’accroître la qualité de ses quartiers déjà urbanisés au bénéfice des habitant·e·s et du bâti existant ;
- de protéger la nature présente sur son territoire, ainsi que les activités agricoles.
CHIFFRES CLÉS
Stop béton
des Wallon·ne·s sont favorables à un objectif de zéro artificialisation des territoires (bâtiment, routes, infrastructures, etc.) à l’horizon 2030, en augmentant progressivement le niveau de contrainte légale à la construction en-dehors des agglomérations.
Artificialisation du sol
De 1985 à 2022, les terres artificialisées ont connu une croissance d’au moins 575 km² en Wallonie, ce qui représente une artificialisation moyenne de 15,6 km² supplémentaire, chaque année.
Consommation résidentielle du territoire
En 2022, chaque habitant·e de la région consommait en moyenne 304,6 m² au sol pour son habitat (logement, jardin, cour, garage, etc.). Depuis 1985, ce chiffre est en constante augmentation.
MESURES PRINCIPALES
4.1 Une politique urbanistique qui maintient les sols naturels
A travers « no nature, no future », son manifeste pour la nature comme solution climatique cosigné avec Natagora et le WWF, Canopea expose les solutions apportées
4.2 Préserver le bâti existant
Les infrastructures, la végétation et le bâti existant constituent des biens communs dont il faut prendre soin. Sur le plan de l’inventivité architecturale, de la maîtrise
4.3 Montrer l’exemple en rénovant
Les communes doivent montrer l’exemple de la rénovation et de l’entretien. La rénovation du parc bâti appartenant à la commune doit être une priorité. Lorsque
4.4 Lutter contre les logements inoccupés
La chercheuse Mathilde Flas de l’ULiège a recensé des milliers de bâtiments inoccupés en Wallonie ; son travail permet d’objectiver le ressenti qu’expriment depuis longtemps
4.5 Simplifier la vie administrative des candidats rénovateurs
L’obstacle réglementaire est un puissant frein pour les candidat·e·s rénovateur·rice·s et pour les entreprises de rénovation désireuses de développer une activité en milieu urbain. C’est
4.6 Soutenir et développer les initiatives d’accompagnement des citoyens dans la rénovation
Depuis quelques années des coopératives comme CORENOVE accompagnent les candidat·e·s à la rénovation dans leur projet (octroi des primes, établissement de l’audit, collecte des devis
4.7 Lever les freins à la modification structurelle et juridique des bâtiments existants
Le paysage résidentiel belge se distingue par la grande taille de ses logements, comme le rappelle régulièrement Eurostat. Or, la taille des logements est en