You are currently viewing 8.5 Résilience du territoire face aux manques ou excès d’eau

8.5 Résilience du territoire face aux manques ou excès d’eau

L’eau est un des vecteurs par lesquels les effets du changement climatique seront les plus perceptibles. Celui-ci va modifier les fréquences des précipitations qui seront moins régulières qu’actuellement, ainsi que leur intensité. L’augmentation de température va augmenter les phénomènes d’évaporation et d’évapotranspiration, limitant encore davantage l’eau disponible pour l’infiltration. D’autre part, les besoins en eau pour le maintien d’activité en période de sécheresse vont augmenter : agriculture, refroidissement de centrales électriques, loisirs. Il est ainsi primordial de rendre le territoire résilient face à ces aléas pour limiter les dégâts environnementaux, sociaux et économiques liés aux périodes de manque – ou d’excès – d’eau.

a) Entamer une large réflexion de priorisation des usages de l’eau en cas de sécheresse, en donnant la priorité à l’alimentation en eau de distribution publique. Définir différents seuils de gravité menant à la limitation ou à l’arrêt de certaines activités, sur base d’un monitoring des niveaux piézométriques et des débits d’eau de surface.

b) Evaluer la résilience des activités vitales de la société face au manque d’eau (production d’eau de distribution, production électrique, production alimentaire, soins de santé).

c) Favoriser, sur l’ensemble du territoire, le stockage temporaire et l’infiltration de l’eau (cfr point sur la Gestion des eaux pluviales).

d) Sensibiliser les habitants des zones d’aléa d’inondations à cette réalité, ainsi qu’aux réflexes à adopter en cas d’aléa pour garantir leur survie.

e) Planifier la préservation et la restauration de la qualité et de la fonctionnalité écologique des cours d’eau et de leurs milieux annexes (bras morts, zones humides, noues, etc.), en privilégiant les têtes de bassin versant dans une réflexion amont-aval, afin de favoriser la rétention d’eau et de ralentir le ruissellement des eaux pluviales, en renforçant la coordination existante dans le cadre des Programmes d’Actions sur les Rivières par une approche Intégrée et Sectorisée (PARIS).