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8.2 Rétablir l’état qualitatif de la ressource

Une part importante de l’eau souterraine wallonne est considérée en mauvais état chimique, en raison de concentrations trop élevées en nitrates, pesticides et métabolites de pesticides, suite à l’utilisation à grande échelle de ces substances. Actuellement, 30% des masses d’eau de surface et 40 % des masses d’eau souterraine en mauvais état chimique. L’ambition portée par le 3ème cycle de PGDH est insuffisante pour répondre aux injonctions européennes en la matière et ne prend pas la mesure des menaces à long terme que posent la pollution des eaux.

a) Réviser le Plan de Gestion Durable de l’Azote afin de garantir un résidu azote (APL) inférieur à 40 kg/ha en fin de saison, à l’échelle de la rotation. Réviser le calcul du taux de liaison au sol (LS) afin d’en exclure les parcelles ne pouvant pas être effectivement épandues.

b) Définir les « zones vulnérables » aux pesticides à l’instar de celles qui existent pour l’azote et les ancrer dans une démarche « zéro phyto » en soutenant le désherbage mécanique et imposant une rotation minimale des cultures les plus dépendantes de ces produits (Pommes de terre, maïs, betterave).

c) Rapatrier, du Fédéral vers les Régions, les taxes de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques afin qu’elles puissent financer la mise en place d’actions permettant de limiter leur impact sur l’environnement et la qualité des masses d’eau.

d) Réviser la taxe sur les rejets industriels en eau de surface afin qu’elle soit incitative pour une diminution des rejets d’une part, et qu’elle permette au secteur de contribuer justement au financement des politiques de réparation des dégâts occasionnés.