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2.9 Reconnecter la population à la nature et à réinterroger notre rapport au vivant

L’expérience de la nature est reconnue depuis longtemps pour renforcer la connexion émotionnelle des individus à la nature. C’est un des facteurs qui permet d’augmenter la préoccupation pour les problématiques environnementales et promouvoir des comportements pro-environnementaux. Et plus cette expérience est vécue tôt dans la vie, plus le lien et les valeurs en faveur de la nature seront forts. C’est également un outil majeur dans la santé des individus. 

De nombreuses études ont décrit le « nature-déficit disorder » comme facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires, respiratoires et mentales.

Cependant, il semble que cette connexion devient de plus en plus ténue, et reconnue comme étant le syndrome de « l’extinction de l’expérience ». Par exemple, les représentations de la nature dans l’art et la culture ont fortement diminué ces dernières années.

ACTIONS

A. Intégrer les connaissances sur la biodiversité dans les référentiels et programmes d’enseignement (de la maternelle à l’enseignement supérieur), mais aussi les enjeux et solutions potentielles afin de développer l’esprit critique.

B. Encourager les lieux éducatifs (dehors et dans) à développer chez les apprenants les connaissances sur la biodiversité, les mettre en contact avec la nature, interroger notre rapport au vivant, et les outiller pour agir en faveur de la biodiversité.

C. Augmenter le soutien aux initiatives éducatives visant à reconnecter la population à la nature et à réinterroger notre rapport au vivant.

D. Renforcer le soutien aux associations d’éducation à la nature.

E. Soutenir « l’école du dehors » et toute autre initiative visant à mettre les apprenants en contact récurrent avec la nature, non seulement lors des temps scolaires mais aussi en dehors (parascolaire, activités pour jeunes et adultes).

F. Favoriser des initiatives telles que les « Défis Biodiversité», qui commencent à voir le jour dans les communes. Des citoyen·ne·s volontaires s’impliquent dans des ateliers collectifs permettant d’améliorer leurs connaissances en matière de biodiversité, et s’engagent par ailleurs individuellement à mettre en place des actions visant à restaurer, préserver ou promouvoir la biodiversité locale. Au terme du projet, ils deviennent alors des ambassadeur·rice·s, créant ainsi une émulation locale, à travers la diffusion de messages auprès des autres citoyen·ne·s.

G. Etablir une stratégie en matière de communication qui permette de toucher des publics que les messages en matière de biodiversité n’atteignent jamais ou quasiment pas.