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2.6 Renforcer le rôle de l’administration dans ses missions en lien avec la biodiversité et encourager les autres acteurs publics

Le manque de moyens humains structurel et le sous-financement des administrations compétentes constituent une des raisons majeures du manque d’avancées en matière de conservation de nature en Wallonie. Le rôle de certaines administrations se réduit de plus en plus à la gestion de la sous-traitance. Il est donc crucial de renforcer les différents services compétents en matière de 

biodiversité, afin d’assurer les prochains engagements de la Wallonie dans le cadre de la Stratégie Biodiversité européenne et de la Loi pour la Restauration de la Nature. Le DNF est un acteur important en matière de conservation de la nature en Wallonie et doit être renforcé structurellement dans cette compétence afin d’être plus efficace et exemplaire.

ACTIONS

A. Développer et structurer la compétence biodiversité au sein du DNF et de ses Services Extérieurs, notamment par la création de postes spécifiques dans chaque cantonnement et avec un superviseur par Direction, dont les missions seraient dédiées notamment à la gestion des réserves naturelles publiques, au suivi des dossiers en lien avec la séquence ERC, ou tout autre projet de conservation de la nature mené sur les terrains public, en appui aux préposés forestiers et agents Natura 2000. En parallèle, étoffer l’offre de formation continue sur la thématique et faciliter le partage et la diffusion de l’expertise en interne et en externe.

B. Au sein du DNF, simplifier les procédures d’acquisition de terrain réalisées par les CAI afin qu’elles soient plus efficaces et rapides. 

Permettre l’accès aux données cadastrales afin d’identifier les propriétaires des parcelles potentiellement intéressantes du point de vue biologique.

C. Renforcer et développer les missions, le cadre et les moyens de l’UAB afin de remplir pleinement son rôle de « police de la nature ».

D. Développer une politique exemplaire sur le domaine public (terrains publics, bords de chemins, de routes et de cours d’eau) par la gestion différenciée (dont la modification des règlements communaux en matière de gestion des adventices), la restauration du réseau écologique via notamment des projets de replantation de haies, d’alignements d’arbres et de vergers hautes-tiges et une politique proactive de protection contre des emprises privées (labour, traitements pesticides, privatisations, etc.).